Le sablier est déjà à demi écoulé
J'entends le pas lourd et sinistre
De l'homme en noir.
La porte s'ouvre mais
Ce n'est la liberté
C'est la mort qui vient pour me chercher.
Une foule sans visage s'est rassemblée
Autour de l'échafaud encore souillé
J'entends ses hurlements de joie
Qui me condamne à mort.
Pourtant je ne ressens rien,
Ni peur, ni remords.
Car la vie m'a quitté bien que mon sang
N'ait pas encore coulé
La divine hache est aiguisée
Prête encore à tuer.
Je suis condamné.
Car la vie m'a quitté, bien que mon sang
N'ait pas encore coulé
Le dernier grain de sable est passé
La vie m'a quitté bien que mon sang
N'ait pas encore coulé
Une tête de plus est tombée
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